Son âme est fragmenté,
ses âmes sont parallèles et composés,
ces âmes JAMs entre elles,
Vie est une poésie de passage,
une encyclopédie parsemé de comédie,
un récit rempli de gribouillage,
Vie est une invitation à l’euphorie.

 

Je souhaite t’offrir la présentation de ce que je suis, comme une belle et véritable aventure. Si tu en as le courage et la curiosité, ce voyage t’apportera des félicités que tu pourras amener partout chez toi ou bien ailleurs !

 

Je me sens terriblement enfermé dans les histoires linéaires facilement consommable. Alors j’ai envie de jouer autrement,


Je me laisse porter par l’instant et les instruments de musique qui coule dans mes oreilles.

 

Mon histoire n’a pas vraiment de début, ni de fin.

 

Mes parents m’ont appelé Victor. Mon nom de famille (du coté de mon père) est Jean-François. J’émets la théorie que ça serait un nom de colonisé qui proviendrait du temps de l’esclavage. ce n’est qu’une théorie.

 

Aujourd’hui, je m’appelle Vie ! Je préfère. je trouve que ça sonne mieux, c’est plus court et moins masculin. Et puis, ça garde un lien avec mon prénom de naissance.

 

Aussi longtemps que je m’en souvienne j’ai toujours eu l’âme d’un créateur. Mes idoles c’était les génies, les inventeurs, les artistes, les scientifiques, les réalisateurs, les hackeurs, les entrepreneurs, les designers, etc.


Cependant, j’ai une tristesse en prenant conscience que mes inspirations étaient quasi exclusivement des hommes…

 

Je ne passe pas un seul jour où je n’ai pas une idée ou un projet en tête à vouloir réaliser.

 

J’aurais voulu être comme Einstein mais je suis plutôt le monstre de Victor Frankenstein…

 

Une de mes qualités, c’est que je doute beaucoup, j’affirme très peu de chose. Je me laisse l’opportunité d’avoir tord pour élargir ma compréhension de la réalité. Mais c’est devenu un problème car ma grande destinée s’est arrêté le jour où j’ai commencé à douter de moi de manière excessive. L’auto-critique, la remise en question sont des processus essentielles d’évolution, certes.

 

Je doute tellement de moi que cela rend mon esprit volatile. J’ai perdu prise. J’ai atterrie sur des nuages roses et moelleux.

 

Tu rajoutes à ça une introversion, une timidité et tu obtiens une personne qui semble planer à dix mille. Alors ça ne m’étonne plus que l’on me dise que j’ai l’air perché.

 

Normal ! Cela fait des années que j’explore mon propre univers intérieur, j’ai fais mille fois mon auto-analyse.

Tsé, j’ai plus besoin de psy. J’ai une grande conscience de tout ce qu’il se passe dans ma tête et de mes émotions. C’est foisonnant, c’est pour cela que je t’en fais part ! Je me dis que ça peut être intéressant.

 

Mais à présent, il faut littéralement que je sortes de ma chambre et que j’arpente l’univers extérieur !


Depuis mes nuages, j’ai jeté un graine au sol pour qu’un chêne pousse, grandisse, s’enracine, vienne me chercher pour me ramener sur la terre ferme. Le chêne est en chemin, je l’aperçois !

 

J’adore les métaphores, j’aime la métaphysique, je kiff voir les choses depuis là-haut. “Prendre de la hauteur”

 

Méta est un préfixe qui provient du [grec] μετά (meta) (après, au-delà de, avec). Il exprime tout à la fois la réflexion, le changement, la succession, le fait d’aller au-delà, à côté de, entre ou avec. Wikipédia

 

Je suis un·e enfant du web. J’ai grandi dans le metaverse !
Les cultures locales n’existe quasiment plus. Nos cultures se sont virtualisés. Je n’ai aucun souvenir de la petite ville où j’ai grandi si ce n’est le kebab et l’explotation minière abandonné. La plus part du temps, j’étais devant mon ordinateur.

 

Ma culture, c’est internet, j’ai tout appris grâce à wikipédia et aux tutos sur youtube. (l’informatique, l’audiovisuelle, les sciences, la crise climatique, l’entreprenariat, etc) J’ai découvert le monde avec google maps. Je jouais avec mes ami·es sur des jeux vidéos en ligne. J’explorais les forums en quête de réponse aux problématiques que j’avais à l’époque au lieu de demander à mes parents car je trouvais leur réponse peu satisfaisante…

 

Internet fut alors l’extension de mon univers intérieur. Et j’ai bien peur ne pas être seul·e dans cette situation. C’est une tendance générale imposé par les géants du web et qui s’est accéléré avec l’émergence d’Open AI et l’adoption massive de l’intéligence artificielle. Le metaverse est déjà une réalité inquiétante. (tu peux aller voir mon article complet à ce sujet)

 

Heureusement, je ne me suis pas enfermé dans cette prison virtuelle. Fin de 2018, Je quitte ma famille et ma petite ville de campagne pour ma première année à l’université à Toulouse. C’est vraiment un choc d’attérir dans une grande ville.

 

A cette époque là, je trouve ça géniale, tout le monde semble différent, il y a des grandes bibliothèques, Il y a plein de chose à faire, à y découvrir. C’est là que commence mon émancipation !

Ayant échoué mon parcours scientifique au lycée et mon intérêt grandissant pour la réalisation de vidéo, j’ai évidemment choisi de faire . . .
Une licence d’anthropologie/sociologie !

 

enfin pour candidater à une école public de cinema, il fallait un bac + 2 alors je me suis dit que j’allais découvrir qu’est-ce que c’était l’anthropologie en attendant.

 

Je ne connaissais pas la discipline mais j’étais très curieuxe de découvrir des cultures différentes de la notre. Je n’ai pas été deçu. J’y ai appris des choses fascinantes.

 

Certains peuple, on est des dizaines de mot pour décrire le blanc, d’autres peuple considère la biche qu’iels chassent comme un partenaire sociaux. Et pleins de peuple ont des rites de passages assez fou comme celui où les enfants doivent mourir devant les yeux de leur mère mimant la tristesse pour renaître en adulte.

 

Moi, mon rite de passage vers l’âge adulte, c’est l’activisme aux temps des gilets jaunes.

 

Le début du mouvement de ces citoyen·nes en colère prend de l’ampleur, le 17 novembre 2018 !

 

Je ne participe pas aux toutes premières mobilisations mais très rapidement par curiosité, je décide d’aller discuter dans les manifestions. “C’est quoi vos revendications ?” demande-je en toute innocence contrairement au média.


En faite, cette question est vite balayer parce que je comprends que ces gens sont comme moi, iels veulent un monde meilleur. C’était une période extrêmment intense puisque très rapidement j’ai commencé à participer à des réunions de démocratie directe, à des assemblées, à des actions. J’ai rencontré beaucoup de personne avec qui je suis encore ami·es, 6 ans plus tard.

 

En parallèle, la mobilisation à la fac rejoins le mouvement des GJs (Gilet Jaune). Alors évidement en tant d’étudiant·e précaire, je participe à la lutte.

 

Et ce n’est pas tout, à ce moment là, je lis le livre de Pablo Servigne et Raphaël Stevens “Comment tout peut s’effondrer”.


J’intègre ces informations dans ma conception du monde et de la politique. Alors je comprends que le temps urge. Je participe aux marches pour le climat. Je rejoins Extinction Rebellion, un mouvement d’écologie radicale non-violent.

 

Je me tague le logo sur mon blouson.

“Quand l’espoir meurt débute l’action !”

 

Je sais pas si tu te rends comptes. L’activisme était devenu quotidien, je participais aux minimums à 3 réunions/assemblées et à 2 manifestations par semaine. En parallèle de mes études.

 

J’ai tellement appris par l’éducation populaire. J’ai appris à faire collectif, à organiser des discussions, des événements, des actions. J’ai appris à connaitre l’humain, je n’étais plus enfermé derrière mon écran, j’étais dehors aux contactes des gens. C’était tellement beau ! Au delà de la violence de l’état, c’était une joyeuse période pour moi.

 

Une année s’est passé, j’ai l’impression d’en avoir vécu 5 !

 

Je décide d’arrêter mes études. Persuadé que je n’aibais aucun avenir avec l’anthroplogie et qu’il nécessaire que l’on change de paradigme au plus vite.

 

Je deviens activiste professionnel. j’avais réussi à économiser de ma bourse (hehe), ce qui m’a permis de vivre de nombreux mois sans travailler dans un emploi salarié. Mon boulot était devenu “changer le monde”.

 

Après des milliers de blesser et quelques morts des mains des agents de police, “On n’oublie pas, on pardonne pas !”.

 

La répression et la pandémie du covid-19 stoppent l’élan révolutionnaire qui commençait à s’étendre dans le monde entier.

 

Durant les confinements, je retourne avec ma famille.
Je remarque que j’avais tellement changé. J’avais réussi à me sentir libre comme jamais auparavant. J’avais réussi à m’entourer de personne gentille, intelligente et à l’écoute. Alors le retour à une vie confiné dans une ambiance infantilisante, le contrast fut assez violent.
Rien de palpitant, si ce n’est ma nouvelle passion pour le collage et la création d’un blog du nom de “Enfant sauvage”.

 

Lorsque j’ai su que nous pourrions bientôt ressortir à nouveau. J’ai rejoins un mouvement dont l’objectif était de créer des assemblées populaires un peu partout sur les places pour créer du commun et continuer la lutte.

 

70 personnes se sont réunies lors de la 1er assemblée, c’était un chouette moment de rencontre. Nous avions aussi rendu hommage à Georges Floyd et à toutes les victimes des violences policières en France et dans le monde.

 

Cependant, L’effervescence militante n’était plus la même, nous étions toustes épuisés de ces intenses années d’engagement sans résultat globale.

 

Le deuxième confinement fait vite sa réapparition. Je retourne chez ma famille, rebelote. Cette fois-ci j’en profite pour lire, écrire. Je commence la rédaction de Tombe Babylon, un conte sur des peuples libres qui lutte contre l’expansion d’une civilisation technologique mortifère. Cette fois-ci, nous étions confiné à la campagne, dans le Cantal pour autant je me sentais encore toujours aussi enfermé. Je voulais retourner à Toulouse !

 

J’ai pu revenir en ville parce que j’aivais trouvé un service civique chez France Nature et Environnement. Je sensibilisais autour de la pollution lumineuse. Pendant ce temps, il y a toujours des lois liberticides qui passent et des mobilisations populaires qui échouent à se faire entendre d’un gouvernement sourd.

 

En faite malgré tout, ma vie reste fun et pleine de sens.
Après mon service civique, je fais quelques mois de vagabondage. Je squatte les canapés de mes ami·es et je me remet à faire de courte vidéo sur ce que je vis.

 

Même si, je ne dépense que très peu avec mon mode de vie, je commence petit à petit à manquer cruellement d’argent.
Sauf que je ne veux plus avoir un emploi salarié qui m’enferme dans une vie fade et insensé.

 

J’avais récemment découvert la pratique de la linogravure.
Le principe est de graver une surface assez molle (le linoleum) avec une gouge, ensuite tu mets de l’encre sur la lino puis tu poses une feuille dessus sur laquelle tu frottes ou tu appliques de la pression. J’adore ce principe d’impression “low-tech”.

 

Alors un jour, j’ai eu l’idée du siècle, je vais vendre des affiches en linogravure sur les marchés pour en vivre et je vais documenter mon aventure sur youtube pendant 1 an.
Donc mon défi était de faire une affiche et une vidéo chaque mois. J’ai réussi le défi ! youpi Mais spoiler, je n’ai pas réussi à en vivre.

 

Fin 2021, avec des ami·es proches, nous décidons d’habiter ensemble. En février 2022, on aménage dans une chouette maison à 30 min en train de Toulouse. A ce moment là, je n’ai toujours pas d’entrée d’argent puisque je débute mon aventure d’artiste-entreprenariale. Sauf que chaque, je dois payer un loyer…

 

Durant l’été, j’ai donc 5000 euro de dette. je n’ai plus le choix, il me faut un boulot mais je peine en trouve un.

 

Alors sur la vidéo de Juillet, j’écris :

“Les vidéos, c’est ma thérapie, chaque mois, je fais un point sur ma vie, ces hauts et ces bas, juillet, c’est les astres qui s’éloignent, c’est la gravité qui m’écrase, c’est la recherche du travail, c’est l’été prisonnier, c’est le destin qui change de chemin, amor fati pour garder le cap, ma petite barque, l’ocean immense, patience que l’orage passe et qu’importe le rivage, la joie sera fière de toi.”

 

Finalement, je trouve un travail près de chez moi. Vendeur en boulangerie dans une chaine. Ce n’est pas horrible, l’équipe est sympas. Mais ce n’est absolument pas la vie que je désire vivre.

 

Une fois la dette remboursé et un peu d’argent mis de côté, je démissionne en mars 2023 de mon CDI pour regoûter à la liberté.

 

Mais l’activisme me rattrape très vite, la mobilisation des retraites bat son plein et une maison du peuple ouvre en plein centre-ville de Toulouse avec écrit “Révolution” sur le toit.


C’était une drôle de période où pendant un mois un collectif de militant et de personne sdf se sont trouver à cohabiter ensemble dans l’espoir de lutter contre le système capitaliste et la gentrification du quartier de la gare. J’y ai rencontré des personnes atypiques et vécu des moments incroyables.

 

Bien sûr, on s’est fait violemment expulsé par les forces de l’ordre. Puis voila qu’arrive l’été et j’enchaine les festivales.
(Festival de lutte, Festival de théâtre de rue, Festival de psytrance)

 

En septembre, j’arrive déjà à court d’argent alors on me parle des vendages. Je trouve un super domaine près de Beaune. Je rencontre de chouette personne avec lesquels, on va se retrouver plus tard pour faire un 48h film project. (faire un film en 48h avec des contraintes imposés)

 

Après Beaune, je part pour 3 semaines de vendange en Suisse grâce a un plan que m’avait donné une personne que j’ai rencontré au festival de psytrance. Pareil, cette récolte était encore une bonne expérience. Puis je me mets en tête de rester travailler en Suisse comme le salaire ici est 2 à 3 fois plus haut qu’en France. Mais je n’y arrive pas alors je retourne dans ma colocation avec un peu d’argent de côté.

 

Je n’ai toujours pas envie de refaire du salariat payer au lance-pierre. Pensant avoir appris de mes erreurs, je décide de relancer mon activité d’artiste linogravure. Je me dis cette fois, je vais réussir, je vais faire les choses bien.

 

C’est en novembre 2023 que je crée Lisière Subtil. Je recommence instagram depuis zéro, je m’installe sur le marché près de chez moi, je fais le marché de noël de ma commune. Je réalise deux ventes ! Youpi ! Mais je n’arrive même pas rentabiliser ma place. Alors je comprend très vite que je n’arriverais pas à vivre de mon art sur les marchés.

 

Pour le nouvel an, je m’offre une semaine à L’Odyssée. C’est un événement semi-autogéré où il y a plein d’activité qui y sont proposer. J’y fais la connaissance de Gribouille, la grenouille, mon animal totem. Je découvre en pratique le concept d’honnêteté radicale. Je mets un pied dans le monde du mouvement sexe positif dont ça faisait plusieurs mois que j’en entendais parler par une amie.

 

C’est une semaine riche et intense. Je comprends que je suis entouré de militant-thérapeute-entrepreneur-chaman-artist. Et je sens que c’est un milieu qui résonne puisque que ça réunie plein de facette différente.

 

Après cette expérience, je commence l’année 2024 avec plein d’énergie. Cela me redonne envie de relancer une idée que j’ai depuis longtemps créer des expériences immersives et transdisciplinaires sous le nom d’Expérience Totale. Mais comme tout les autres projets j’avais complétement échoué en 2023.

 

Encore une fois, je me dis cette fois, je vais réussir, je vais bien m’organiser. Pour ça, je décide que cette année, je vais me concentrer sur le silence ! Donc je commence à réfléchir à différent format. En parallèle, je n’abandonne pas complétement l’idée de vivre de mes affiches.

 

Je comprends que si je veux arriver à mes objectifs, il me faut une audience ! D’ailleurs, c’est ce que j’essaie de faire depuis que j’ai 17 ans. (il y a 7 ans)

 

Alors je tente de faire des vidéos virales sur instragram et tiktok, je vois que je progresse mais ce n’est clairement pas suffisant.

 

Début Février, j’arrive timidement à organiser un week-end sans parole dans ma colocation. C’est une chouette expérience mais je comprends à nouveau que je vais pas réussir à en vivre tout de suite. D’ailleurs, Mon ancienne responsable de la boulangerie me rappelle et me propose un contrat 20h/semaine. Je l’accepte parce que je n’avais plus d’argent et puis un mi-temps, ça va me permettre de continuer mes projets.

 

Sauf que l’accumulation du boulot, des vidéos courtes, du dessin, des recherches autour du silence, des relations “amoureuses” à l’autre bout de la France, des rendez-vous médicales et des réunions colocs, font que je n’arrive pas à n’avancer sur aucun projet de manière efficace.

 

Et là, paf, je tombe sur une vidéo qui tombe pile poil sur ce que j’ai besoin. L’ouverture d’un mastermind pour créer un business aligné. C’est une super opportunité puisque ça fait un moment que je suivais Eliott Meunier et que je trouvais son contenu intéressant et inspirant.

 

Le petit problème, c’est que ça couté 3600 euro et que je n’avais pas vraiment une année d’expérience d’entreprenariat. Pour l’argent, c’était galère parce que mes parents n’ont pas vraiment les moyens alors j’ai du demandé à une amie de me prêter de l’argent. Mais je suis tellement motivé que j’arrive finalement à rentrer dans le mastermind. Youpi !

 

Encore une période intense, Je bosse aux moins 60 heures par semaine entre la boulangerie, les séances de coaching, les masterclass et la création de mon offre.


A la fin du première appel de coaching, je part sur la création d’une expérience/ retraite sur le silence, sous le nom de Silence Eclat. (19 min de lecture)

 

J’apprend à créer une offre, à identifier une cible et ses problèmes. Je crée une page de vente, je galère parce qu’il faut simple, claire et professionnel. Avec un ami, on imagine toutes les animations que nous pourrions faire dans le silence. On s’éclate, on imagine des danses chorégraphiés inspiré des mouvements du système solaire, des jeux de connexions avec les autres et la natures, des jeux d’ombre et de lumière.

 

Le problème, c’est que j’ai deux mois pour remplir mon expérience sans audience. J’apprend la théorie sur comment faire des pubs mais je ressens un blocage. Ce n’est pas aligné et puis c’est un investissement de trop donc un risque que je ne peux pas me permettre. Autant dire que sans audience, ni pub, il est très difficile d’avoir de vendre une offre aussi engageant qu’une “retraite”.

 

Pourtant, je me démoralise pas, j’ai envie de croire à la vie.
En parallèle, j’essaie encore de percer sur insta et je me lance sur Linkedin. Au bout de quelques jours, je vois qu’il y a plus de potentiel sur Linkedin parce que j’arrive plus facilement connecter avec des personnes sur ce réseaux là. Mais tout ce temps là, a créer du contenu, je ne le passe pas à communiquer sur Silence Eclat.

 

Nous sommes en Mai, je commence l’apprentissage du Mandarin sur Duolinguo, je veux aller en Chine.
Il reste plus qu’un mois avant l’expérience… Toujours personnes d’inscrit·e alors quelques jours après je décide d’annuler.

 

Encore un échec et puis cette fois-ci, j’ai perdu de l’argent parce que pour réserver un lieu, il faut faire un avenant.

 

En juin, Les fascistes gagnent du terrain aux élections européens, surtout en France où ils font 30%. Déprimé par ce constat, Macron enfonce le clou en proclamant la dissolution de l’assemblée. C’est une décision absurde que personne ne comprend puisque c’est l’autoroute donné à l’extreme droite pour arriver aux pouvoirs. (Heureusement ?), l’union de la gauche très rapidement et une forte mobilisation sur les réseaux, dans la rue s’organise. Résultat, le Nouveau Front Populaire arrive en tête à l’assemblée, Youpi ! Un regain d’espoir dans la poitrine qui ne dure jamais très longtemps.
Aucune majorité, blocages institutionnels qui profitera surement au Rassemblement Nationale…


(Lorsque j’écris ces mots nous sommes mi-juillet et c’est toujours la confusion)

 

En parallèle, Je fais mon 1er trip de LSD. C’était une expérience marquante, j’ai eu très peur de rester perché dans un monde irréel. (En mode Inception) Mais j’ai aussi vécu des moments splendides et des instants de grâce.

Et voici quelques éléments clefs du voyage :
– J’étais enfermé dans des boucles infinis, c’était marrant mais très flippant
– Les métaphores devenaient réalités, “une bateau dans les skys !”
– J’ai profondément compris la signification du mot JAM, tout n’est qu’une question de Vibe qu’on partage.
– J’ai eu un rappel des problèmes personnelles que je devais traiter

 

Cette expérience m’a donné envie de m’intéresser d’avantage aux psychédéliques, à leur histoire et leur fonctionnement. (Mais je n’en fais pas la promotion et c’est illégale)

 

En juin, j’ai aussi atteint l’objectif d’avoir 500 relations sur Linkedin ! Yeah !

 

Bim, en juillet, C’est le début de mon transhumanisme.
J’ai eu une opération de la mâchoire, anesthésie générale, tout ça, tout ça. On m’a avancé la mandibule du bas pour éviter que j’ai de l’apnée du sommeil plus tard et aussi pour un aspect esthétique.

 

C’était un étape important puisque ça fait 2 ans que je porte un appareil dentaire pour cette opération. 2 ans que je dois avoir une situation assez stable pour aller aux rendez-vous. 2 ans sans partir à l’autre bout du monde, en vadrouille. Mais s’ayez c’est fait et j’ai l’impression que ça m’a déjà changer physiquement et psychiquement. Il me reste plus que quelques mois et je serais enfin libre.

 

Ces quelques jours où j’ai été en arrête maladie, j’en ai profité pour faire le point de ce que je voulais faire.

 

Cette douce ambition ne me quittera jamais. Ce blog existe parce que je désire grandir vers le haut et vers le bas. C’est-à-dire que ce blog me permet d’approndir mes pensées, de les construire dans un tout cohérent et poétique. J’ai des racines sur internet. J’ai des racines sur la terre ferme. Lisière Subtil c’est le mycélium entre les racines.

 

J’ai pris une dizaine d’heure pour écrire cette “présentation”.


Pourtant, j’ai l’impression de n’avoir rien raconter et je me sens presque frustrer de ça. Je me rassure en me disant que ça me laisse l’opportunité d’écrire encore et toujours. Il me reste pleins de mystères à partager. Yeaah !

 

En tout cas, ça m’a fait plaisir de faire un voyage comme celui-ci. J’en suis fièr·e ! J’espère que la lecture était agréable.

 

Maintenant, je m’en vais ! Je part dans les profondeurs de ce qu’il y a de plus vivant en nous. Avec un plan, de l’intuition, de la joie, de l’ordre et du chaooos !

 

Vie, Le 17 juillet 2024

 

PS, un bout du texte, trop en décalage pour cette présentation là mais que j’aime garder :

 

*J’ai un carnaval qui veut sortir et renverser l’ordre établie.
On partage toustes des émotions qu’on a laissé de côté.
C’est pour cela que nous vivons dans des villes de béton.*