𝗣𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝘄𝗲𝗲𝗸-𝗲𝗻𝗱 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 : Avec mes ami·es, nous l’avons fait !
Je te raconte !
Il y a quelques mois, deux ami·es et moi avons décidé de ne plus parler pendant 48 heures.
Comment ça s’est déroulé ? 🐸
Au début, nous avons commencé par définir nos intentions (“ralentir” et “se connecter”), nos envies et nos besoins avant de nous plonger dans le silence.
Nous avions également établi deux contraintes choisies : – Ne pas parler ; les bruits et les chants sans paroles étaient acceptés. – Ne pas utiliser d’écrans, d’ordinateurs ou de smartphones.
Après avoir échangé nos dernières “bafouilles”, nous sommes allé·es nous coucher.
Le lendemain, il était si agréable de se lever en sachant que la journée serait tranquille.
Ainsi, durant ces deux jours, nous avons médité, nous nous sommes baladé·es, nous avons pratiqué l’écriture automatique pour prendre conscience de nos émotions du moment, nous avons chanté, dansé et dessiné ensemble. Et nous avons pu nous adonner à nos activités personnelles comme le tricot ou la lecture.
Parfois, nous étions simplement assis·es sur le canapé.
Cette expérience, bien que handicapante et peu pratique dans la vie de tous les jours, nous a invité·es à faire une pause dans notre vie, marquée par les responsabilités et le flux constant d’informations.
C’était une première d’être en silence avec d’autres personnes, et à la fin, nous avons débriefé nos expériences.
Nous avons remarqué que nous avions été assez timides dans nos interactions avec les autres. Nous avons pu voir et identifier que parfois, ne rien faire et être en silence avec d’autres personnes pouvait nous rendre vulnérables.
C’était vraiment une chouette expérience qui nous permettait vraiment de nous offrir du temps.
J’ai envie de recommencer ! ✨ Donc, avec Rémi Poupinet, nous avons conçu “Silence Éclat” pour retenter l’expérience.
🖼- Morceau du dessin que nous avons réalisé à trois sur la même feuille et en même temps. Ce moment n’était pas prévu, il est venu spontanément. Sans consigne, sans parole, juste des crayons de couleurs et notre inspiration. C’était un beau moment.